Page 3 - Lettre du Ster n°18-Web
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La lettre du Ster de Lesconil











       1  rencontre avec OUESCO - suite    Kerescant, ouvrages auxquels nous devrions,   Notre coopération facilitatrice a été bien
        ère
                                           dorénavant, être associés. Une rencontre avec   comprise, de même que notre  action dans la
       la  GEMAPI  à  la  C.C.P.B.S.,  Éric  Jousseaume   M. Samuel Guichard animateur OUESCO a   durée, à l’origine de l’historique importante
       indique aussi que les seules actions possibles   depuis été organisée.   dont nous disposons, et qui peut leur être
       via cet organisme ne pourraient concerner   Éric Jousseaume nous engage, également, à   utile.
       que la sécurité. Il semble favorable aux plan-  prendre contact avec Benjamin Buisson, res-  Enfin, nos interlocuteurs ont été sensibles aux
       tations d’oyats, mais parait plus réservé pour   ponsable du pôle Littoral et Biodiversité à la   actions que nous menons (nettoyages, inter-
       les mesures réversibles, type pieux ou autres,   C.C.P.B.S.              ventions en milieu scolaire, actions culturelles et
       dont pourraient bénéficier les Sables Blancs.   Au terme de cette entrevue, qui a duré plus   historiques) et sont d’accord pour des échanges
       En revanche, il reste vigilant sur la situation   d’une heure et a été cordiale, il semble que les   plus suivis, pour être complémentaires et éviter
       du Ster, de par son intérêt documenté pour   objectifs, qui étaient avant tout d’être associés   les doublons.
       la ressource halieutique, et semble ouvert à   aux travaux d’OUESCO et de la C.C.P.B.S. sont
       certains ouvrages nécessaires, telle la digue de   en bonne voie.

       2  rencontre avec OUESCO le 20 avril 2022
         e
       Participants : Samuel Guichard (OUESCO),
       Jean-Luc Forgeot, Jean-Louis Gélard.
       Nous avons abordé directement le sujet de la
       réparation de la digue de Kerescant. Sachant
       que la mairie de Plobannalec-Lesconil est
       maître d’ouvrage sur ce dossier, M. Samuel
       Guichard intervient comme conseil pour la
       continuité écologique et notamment pour le
       passage des anguilles. Actuellement aucune
       décision n’a été prise concernant les travaux
       à réaliser et nous restons en contact avec la
       mairie pour la suite du dossier. Même si elle
       n’entre pas dans le programme GEMAPI, la
       digue fait partie du patrimoine de la com-
       mune qu’il faut protéger.
       Il a été évoqué également la digue de Kerhoas
       qui souffre du même mal de perméabilité.


       Le coup de cœur de l’Association


                      Livre qui fait réfléchir et qu’il faut lire absolument, mais pas pour autant une adhésion aux convictions de
                      l’auteur
                      Guillaume Poitrinal est un chef d’entreprise franco-luxembourgeois., devant l’inertie des « décideurs » Il a 8
                      ans , il quitte le statut envié du plus jeune patron du CAC40 pour créer une start-up qui révolutionne notam-
                      ment le bâtiment et l’immobilier ; les matériaux classiques (béton, ferrailles, etc..) sont remplacés essentiel-
                      lement  par du bois massif.


         Se voulant Acteur de la transition écologique très impliqué et actif dans le domaine de l’écologie du possible (voir autres essais littéraires), il
         livre ses réflexions sur un débat qui peut faire basculer le monde d’un côté ou de l’autre. Son combat : mener de front écologie et croissance
         en cessant d’opposer ce qui peut nous permettre d’avancer dans la bonne direction...
         Dans « Pour en finir avec l’apocalypse » au fil de 280 pages particulièrement intéressantes et constructives, il refuse l’idée selon laquelle
         la décroissance économique sauverait la planète d’une catastrophe climatique fatale ; il préfère croire en l’innovation et l’investissement
         pour entreprendre tout ce qui peut être fait pour assurer au monde de solides raisons d’espérer en demain, loin de toute écologie punitive
         et jusqu’au-boutiste.
         En particulier, il vitupère contre l’appel à la décroissance qui conduirait à un appauvrissement alors que c’est précisément les pays pauvres
         qui sont les plus pollueurs. La pauvreté ne permettra pas de sauver la planète... Qui pourrait sérieusement le croire ? Comme l’auteur le
         rappelle fort à propos, les civilisations commencent à prendre conscience des sujets écologiques et font des efforts à partir d’un certain
         niveau de bien-être financier.
         Les solutions se trouvent selon lui du côté des entreprises qui trouveront les technologies bas carbone et qui mettront en œuvre la baisse
         des émissions parce qu’elles en sont les principales responsables et que leur avenir passe par l’action engagée en répondant au désir
         économique des consommateurs et aux attentes de leurs salariés, voulant travailler au sein d’entreprises vertueuses. Les solutions ne
         viendront pas de l’Etat même si ce dernier peut aider à la transition...
         Voici un livre qui permet de s’interroger sur les meilleures options à saisir... A lire pour trouver des réponses concrètes et pragmatiques...
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